Le réseau Fab City
Depuis octobre 2020, le Bas-Saint-Laurent est devenu le premier territoire canadien à s'engager dans le réseau FabCity.
Le réseau prend son origine dans les premières expériences menées par Barcelone, en lien avec le MIT de Boston et le réseau international des FabLabs, visant à rendre la ville plus productive et autosuffisante. C’est en 2014 que les premières villes ont répondu au défi lancé par de Barcelone de devenir autonome d’ici 2054, formant ainsi officiellement le réseau FabCity.
Ce qui relie les 41 membres du réseau c’est un objectif commun : atteindre au moins 50 % d’autonomie d’ici 2054.
Consulter le manifesteLe projet
La pandémie actuelle nous montre la nécessité de rapprocher les lieux de production et de consommation dans des circuits courts. De multiples initiatives sont déjà à l’œuvre dans le Bas-Saint-Laurent pour favoriser une plus grande autonomie et une meilleure résilience de notre région face aux crises.
Il est temps aujourd’hui de dépasser le stade des initiatives individuelles ou localisées pour faire un projet collectif partagé et porté par tous et toutes.
Cela implique d’abord de coordonner les différentes initiatives et la diversité des acteur·trice·s engagé·e·s dans le mouvement pour que tout le monde travaille dans le même sens et puisse renforcer mutuellement l’économie sur une base sociale et écologique.
Le projet de FabRégion Bas-Saint-Laurent, coordonné par Le Laboratoire en innovation ouverte du Cégep de Rivière-du-loup, est une réponse concrète à ce besoin. Le principe du projet s’inscrit dans le réseau international de villes et régions FabCity, dont l’objectif fondamental est de rendre les villes et territoires plus autonomes.
Notre vision
En 2054, au moins 50% des consommations en énergie, agriculture et biens manufacturés, de tous et toutes au Bas-Saint-Laurent est assuré par des productions locales durables.
Notre mission
Survolez ou cliquez sur les mots pour avoir plus de détails.
Cocréer la transition vers une autonomie régionale durable
Parce qu’il va falloir de l’inventivité pour créer le monde de demain. Nous n’en manquons pas au Bas-Saint-Laurent, il suffit de la mettre en œuvre ensemble.
Parce que le système social et économique dans lequel on vit ne peut pas se maintenir en l’état, nous désirons favoriser un changement vers un meilleur système. Dans le fond, c’est ça la transition.
Parce que nous pensons que le monde de demain devrait permettre de se procurer l’essentiel dont nous avons besoin pour vivre sur notre territoire. L’objectif final, c’est de reprendre un peu de contrôle sur notre destin commun, tout en restant connecté et dans l’entraide avec les autres territoires.
Parce que l’autonomie est impossible à atteindre à l’échelle d’une ville, et que les régions ont une cohérence écologique et culturelle plus grande que la province. Le Bas-Saint-Laurent a beaucoup plus à offrir que nous le croyons pour répondre à nos besoins essentiels.
Parce que l’autonomie ne peut pas fonctionner si elle n’est pas viable écologiquement, économiquement et socialement. Une durabilité forte est une condition essentielle pour faire de l’autonomie un projet à long terme pour notre région.
Nos principes directeurs
- Mettre le respect de l’environnement au coeur de toutes nos décisions;
- Favoriser l’égalité, la diversité et l’inclusion;
- Se réapproprier l’économie pour la mettre au service des communautés;
- Valoriser la culture de collaboration et de concertation du BSL;
- Partager des idées et informations à l’échelle internationale;
- Améliorer la capacité de résilience des communautés territoriales.
Notre gouvernance
Un comité de pilotage (COPIL) inclut des élus municipaux, une équipe de recherche, des expertes et experts et des membres de la société civile. Les organismes, les citoyennes et citoyens seront appelé·e·s à apporter leur contribution.
Élu·e·s
La table régionale des élu·e·s municipaux du Bas-Saint-Laurent (TREMBSL) est signataire officielle de l’engagement auprès du réseau FabCity. Les nouveaux membres sont: Solange Morneau, mairesse de St-Pascal, Vincent Bérubé, maire de La Pocatière et Eddy Métivier, maire de Matane.
Citoyen·ne·s
Le comité de pilotage a des sièges attribués à des citoyens et citoyennes qui ont une expertise particulière sur les thèmes de la FabRégion. Ils peuvent être présents eu leur nom ou en tant que représentant d’un collectif. On retrouve actuellement quatre membres issus de la communauté. Hugo Latulippe, artiste résident de Cacouna, Martin Poirier, représentant de Rimouski en transition, Marie-Hélène Harvey, résidente de Rivière-du-Loup et Stéphane Poirier, de la MRC de la Matapédia.
Organismes de la recherche et du développement
Le Laboratoire en innovation ouverte (LLio) du Cégep de Rivière-du-Loup et l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) font partie du comité de pilotage pour apporter leurs compétences en recherche. Ils sont associés au Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent (CRDBSL) et à Économie sociale Bas-Saint-Laurent, deux acteurs importants du développement économique et social.
Expert·e·s
La table de concertation bioalimentaire du Bas-Saint-Laurent délègue Mylène Blanchette, experte sur les questions agroalimentaires sur le COPIL. Pour le volet énergétique, Patrick Morin du Conseil régional de l’environnement, est l’expert dédié au secteur. Pour le volet manufacturier, c’est Émilie Dupont de la SADC du Kamouraska qui contribue grâce à son expertise en économie circulaire; Marc Fraser, coordonnateur de la TREMBSL, apporte, quant à lui, son expertise pour le volet de la gouvernance.